Emmanuel Macron, Président et candidat de l'égalité entre les femmes et les hommes !

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À l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme le 8 mars dernier, le monde entier célébrait la quintessence de la gente féminine pour rendre hommage aux nombreuses femmes qui ont marqué l’histoire.  

Si cette journée a pu être consacrée à la célébration des droits de la femme, cela trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXème siècle en Europe et aux Etats-Unis, qui réclamaient l’amélioration de leurs conditions de vie, notamment de travail et de vote. Il aura cependant fallu attendre 1975 pour que l’Organisation des Nations Unies commence à célébrer la Journée internationale des femmes

Soucieux de faire des droits des femmes une priorité, Emmanuel Macron est le premier président de la Vème République à avoir érigé l’égalité entre les femmes et les hommes comme la grande cause de son quinquennat. En effet, depuis le 25 novembre 2017 (date d’annonce de la grande cause du quinquennat), le gouvernement a fortement œuvré pour établir et diffuser une culture de l’égalité dans tous les domaines de la société.


En plus de promouvoir et sensibiliser les différents acteurs au sujet de la parité et de l’égalité, le gouvernement a mis un point d’honneur à déployer un plan de lutte contre les violences sexuelles et sexistes.

Très vite, l’une des mesures envisagées a pu voir le jour avec le Grenelle des violences conjugales réunissant tous les acteurs concernés, qu’il s'agisse d’associations, d’élus, de victimes ou de familles de victimes, d’experts ou de membres du gouvernement.  Se déroulant du 3 septembre au 25 novembre 2019, le Grenelle des violences conjugales a permis d’établir un large spectre de propositions d’amélioration des actions prévues pour lutter contre les violences faites aux femmes et prévenir celles-ci. Ainsi, c’est en étroite coopération avec la société civile et les professionnels que les institutions ont pu établir une Stratégie nationale de lutte contre les violences conjugales.

Grâce au gouvernement, plusieurs dispositifs ont été mis en place et renforcés afin de protéger et de prendre en charge les victimes : tels que les accueils de jour présents dans plus de 100 départements, chargés de recevoir les victimes de violence en leur apportant une première écoute et aide. Si prendre en charge les victimes et leur apporter une réponse sanitaire est une priorité, il s’agit toutefois de prévenir la récidive des auteurs de ces violences ainsi que de les prendre en charge.

Par conséquent, en s’appuyant sur les propositions du Grenelle des violences conjugales,  le gouvernement a décidé de mettre en place en septembre 2020 le dispositif bracelet anti-rapprochement (BAR). Par la suite, étendu à l’ensemble du territoire, ce bracelet permet de géolocaliser une personne à protéger et un auteur de violences conjugales, permettant alors de prévenir la récidive. Ainsi, de nombreux agencements ont été établis afin d’apporter un accompagnement et un soutien maximisés aux victimes. Ces dispositions visent à répondre de manière urgente aux cris de détresse des femmes victimes de ces violences, c’est le cas notamment du dispositif “téléphone grave danger” créé en 2015 et fortement développé depuis 2017. Le “téléphone grave danger” permet à la victime, de prévenir de nouveaux passages à l’acte, en déclenchant une touche prévue à cet effet et en contactant le service de téléassistance accessible 7j/7 24h/24 pour évaluer la situation et ordonner une intervention immédiate. 

Au cours du quinquennat d’Emmanuel Macron, bien d’autres mesures ont été prises en faveur de la protection de la sécurité des femmes : l’instauration du délit d’outrage sexiste depuis 2018 permettant de pénaliser le harcèlement de rue. Ce sont plus de 2 600 infractions sexistes qui ont pu être dressées au 31 décembre 2021, depuis la mise en vigueur de la loi du 3 août 2018. La France est le premier pays au monde à avoir instauré un tel délit.

Le Président de la République et candidat officiel à la prochaine élection présidentielle a annoncé la semaine dernière son ambition pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Inchangée, celle-ci souhaite aller encore plus loin dans l’émancipation des femmes et dans la pérennisation de leurs droits fondamentaux. 


Tout d’abord, Emmanuel Macron a affirmé sa volonté de conserver l’égalité des femmes et des hommes en tant que grande cause du prochain quinquennat. Éminemment progressiste, Emmanuel Macron considère qu’il est nécessaire de préserver cette grande cause et de la faire évoluer sur une plus longue durée. En effet, si un tel changement ne peut s’opérer qu’à l’échelle d’un quinquennat, le Président de la République veillera à la mobilisation en ce sens des pouvoirs publics et de la société pour les 5 prochaines années.

Les mesures appréhendées par les dernières annonces du Président concernent principalement le secteur de la justice. En effet, il s’agit de moderniser ce secteur au vu du besoin prépondérant de mieux accueillir les victimes de violences conjugales, afin de déployer un système juridictionnel éfficient. De ce fait, pour sa réélection Emmanuel Macron envisage d’intégrer au sein de toutes les juridictions, qu’elles soient petites ou plus importantes, un pôle juridictionnel spécialisé dans les violences conjugales. La mise en place d’un tel pôle permettrait d’améliorer le traitement des affaires de violences conjugales et intrafamiliales avec des professionnels formés à cet effet.

Par ailleurs, si l’on souhaite accroître l’efficacité de notre système judiciaire, Emmanuel Macron affirme la nécessité de généraliser le système de plainte en ligne et hors du commissariat. Ladite proposition s’articule autour de l’extension de la plainte en ligne à de nombreux délits (piratages de carte bancaire, cyber-arnaques, vols…) sans avoir besoin de se déplacer au commissariat. Cela s’inscrit dans une volonté de rassurer les victimes en leur permettant de déposer plainte à leur domicile ou dans le lieu où elles se sentent en sécurité.

Enfin, dans un souci de répondre aux disparités existantes entre les différents ménages français, l’une des propositions d’Emmanuel Macron souhaite instaurer un droit à la garde jusqu’à 12 ans pour les familles monoparentales. Il s’agit d’étendre l’aide à la garde d’enfant pour les enfants de 6 à 12 ans au sein des familles monoparentales, très souvent les plus précaires et dépourvues de solutions.

Si Emmanuel Macron a placé sa campagne présidentielle sur le thème de l’écoute attentive de la parole des français, il n’en a pas oublié pour autant la voix des françaises, qu’il met au cœur de son programme!

Mobilisons-nous en faveur de la réélection d’Emmanuel Macron pour plus d’égalité entre les femmes et les hommes et pour mieux protéger et accompagner les femmes victimes de violences !

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