L'Europe, un engagement au coeur de notre projet !

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À l’occasion du 72ème anniversaire de la Déclaration Schuman le 9 mai 2022, devenue la Journée de l’Europe en 1985, les Vingt-Sept Etats membres de l’Union européenne se sont réunis à Strasbourg afin de clôturer la Conférence sur l’avenir de l’Europe.  

 Sous proposition d’Emmanuel Macron durant son premier quinquennat, ce projet avait pour ambition de mettre les citoyens au cœur du processus consultatif et délibératif quant à l’avenir du fonctionnement des institutions européennes.

Un an après le début de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, les Présidents des institutions européennes ainsi que les citoyens impliqués dans les travaux se sont regroupés pour établir une rétrospective des propositions citoyennes et de ce qui a été adopté au sein du Parlement européen.  Le rapport sur le résultat final de la Conférence a été remis aux présidents du triangle institutionnel le 9 mai, celui-ci comporte au total 49 propositions qui comprennent des objectifs concrets et plus de 325 mesures.  Dans son discours, le Président de la République française a rappelé à quel point le retour de la Guerre sur le continent européen doit alerter les pays européens et les unifier davantage.

Si le projet du Président français s’inscrivait déjà dans une optique de renforcer la coopération entre les Etats membres et d’unifier la société civile européenne, d’après celui-ci, il est désormais indispensable de rétablir et de préserver la paix en Europe. Pour cela, au cours de son intervention Emmanuel Macron a cité Robert Schuman pour témoigner de la nécessité pour les Etats de faire des efforts  : « La paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui les menacent ». 

L’une des priorités que le Président du Conseil a mis en avant repose dans la sauvegarde du socle de valeurs, inhérentes à l’Union Européenne et à ses institutions. Si l’Ukraine a été envahie impétueusement par la Russie et si celle-ci se bat pour les valeurs démocratiques, défendues par l’UE, le Président français a souligné le besoin de mettre en place une nouvelle confédération européenne. En effet, au vu de la conjoncture internationale, le Président du Conseil souhaite créer une communauté politique inédite, réunissant les nations européennes démocratiques autour d’un nouvel espace de coopération politique, sécuritaire, énergétique, de circulation des personnes et notamment de la jeunesse. Selon lui, cette nouvelle organisation politique infra-européenne serait accessible à tous les Etats du continent européen, sans obligation d’être membre de l’Union européenne et/ou de l’avoir quittée.  

 Ainsi, la création d’une telle confédération permettrait à des pays comme l’Ukraine, qui partagent les mêmes valeurs que l’Union européenne, d’intégrer un espace européen dans lequel l’unicité du continent européen et la sécurité de ce dernier seraient garanties. Si l’adhésion d’un nouveau membre aux institutions européennes est un processus qui demeure très long en raison des standards exigés par l’Union européenne, le Président de la République veut réunir une nouvelle société politique européenne, au-delà de l’Union.

“ L'Ukraine, par son combat et son courage, est d'ores et déjà aujourd'hui membre de cœur de notre Europe, de notre famille, de notre union.” 

Si les origines d’une telle réflexion remontent au Président François Mitterrand en 1989, Emmanuel Macron a mis en exergue le devoir européen de répondre au besoin de rassembler les nations européennes, aujourd’hui plus que jamais. À plusieurs reprises, le Président a parlé de “devoir historique” afin de souligner l’importance que cela représente pour le peuple européen. En effet, il s’agit de prêter “serment” pour une Europe souveraine et unie, à l’aune de ce qu’a engendré l’invasion de l’Ukraine sur la scène européenne et internationale. 

“Ce serment de Strasbourg pour une Europe souveraine, unie, démocratique et ambitieuse. Il nous appartiendra d'y être fidèle, tous et toutes ensemble.”

Pour cela, le Président du Conseil de l’Union européenne a rappelé à quel point il était nécessaire de soutenir l’Ukraine pour obtenir le cessez-le-feu et bâtir la paix. Selon le Président français, la pacification de l’Europe doit s’accompagner de la respiration démocratique qui a été initiée avec la Conférence sur l’Avenir de l’Europe.  A l’occasion de la clôture de la consultation citoyenne, Emmanuel Macron a tenu à reconnaître les principales exigences qui émanent des propositions citoyennes et à s’engager dans l’application de celles-ci.

L’indépendance de l’Union européenne et l’efficacité de son action sont les orientations dominantes que les citoyens ont souhaité mettre en avant. Au travers de son discours, le Président de la République rejoint les revendications citoyennes en affirmant qu’il est impératif de disposer d’une indépendance européenne, qu’elle soit énergétique, industrielle, militaire ou économique. De même, la souveraineté de l’Union européenne doit rester intacte au regard des atteintes auxquelles le continent européen doit faire face. Les valeurs portées par les pays membres de l’Union européenne d’égalité, d’inclusivité, de protection de la biodiversité et de la santé, de la préservation de l’Etat de droit, et de défense du continent, doivent à tout prix demeurer immuables. Le Président français s’est engagé à Strasbourg à intégrer ces notions au sein de l’agenda de l’Union européenne et à faire respecter leur mise en œuvre. 

“Plus d'indépendance européenne, de souveraineté, c'est ce dont nous avons besoin.”

C’est le projet d’une Europe puissante et maîtresse de ses décisions qui était défendu par les citoyens et le Président français le 9 mai dernier. Ce dernier a affirmé que l’agenda stratégique élaboré lors du Congrès de Versailles s’inscrit dans la continuité des propositions de la Conférence sur l’Avenir de l’Europe.

Emmanuel Macron a montré son alignement avec les recommandations citoyennes en les intégrant à la politique qu’il souhaite porter auprès des institutions européennes :

  • En matière de défense :  investir davantage, construire des filières industrielles européennes, se préparer aux nouvelles formes de conflictualité (spatial, cyber, maritime,…) 
  •  En matière écologique : sortir intégralement des énergies fossiles, investir dans les énergies renouvelables et dans l’énergie nucléaire afin d’atteindre la neutralité carbone  
  •  En matière de productivité industrielle : réévaluer nos stratégies de production, définir et réévaluer une stratégie à l'échelle internationale  
  •  En matière de droits de l’Homme : renforcer notre indépendance démocratique et informationnelle 

Le Président de la République française a conclu son intervention en reconnaissant que si l’Union européenne a traversé, des périodes de divisions politiques et a été le théâtre d’égoïsmes nationaux, la pandémie mondiale et la guerre ont montré la possibilité d’une coopération étroite entre les Etats membres et d’un front européen unifié. 

Les crises précédentes ont illustré la capacité de mobilisation et la solidarité européennes. Par ailleurs, le Président français a insisté sur un point essentiel à la préservation d’une Europe unie, progressiste et croissante : mettre en place une réforme institutionnelle. Pour Emmanuel Macron, celle-ci ne peut se faire qu’en faveur de la convocation d’une convention de révision des traités. Dans le même but, la révision doit s’accompagner d’une définition claire d’objectifs en termes de croissance économique, de plein emploi, de justice sociale et d’objectifs climatiques. 

Emmanuel Macron a témoigné sa volonté de voir une page en Europe se tourner afin d’en écrire une nouvelle, placée sous le signe de la liberté et de la coopération. Lors des élections législatives les 12 et 19 juin, soutenez l’engagement européen du Président, en votant pour les candidats  Ensemble !, face aux valeurs eurosceptiques portées par les discours d’extrême gauche et d’extrême droite ! 





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