COP26, protection de l'environnement... Macron is the new green !

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A l’occasion du déroulement de la COP26 à Glasgow du 1er au 12 novembre, plus de 200 pays se sont rassemblés cette semaine pour faire le point sur l’urgence climatique. La COP26 (Conference of the Parties) a lieu dans le cadre de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC), signée à RIO en 1992. 

La conférence de cette année permet de revenir sur l’Accord de Paris signé en 2015 par 196 pays lors de la COP21 qui établit un niveau de réchauffement climatique inférieur à 2, de préférence à 1,5 degré Celsius par rapport au niveau préindustriel. Malgré l’absence de puissances polluantes telles que la Chine, la Russie ou le Brésil, plusieurs nouveaux engagements ont été pris face au constat alarmant du changement climatique. Ce sont 190 Etats qui se sont engagés à sortir complètement du charbon d’ici 2030 alors que le charbon représente environ 37% de la production d’électricité mondiale. Plus de 100 nations ont annoncé se lancer dans une réduction drastique d’émission de méthane, d’au moins 30% en 10 ans. Le méthane est le deuxième gaz à effet de serre lié à l’activité humaine et son effet de réchauffement est 80 fois supérieur à l’effet du dioxyde de carbone. 

 

Enfin, plus de cent États dont la Chine ont affirmé l’ambition de mettre fin à la déforestation d’ici 2030. Les volontaires représentent environ 85% des forêts mondiales qui diminuent à un rythme effréné. La position soutenue par Emmanuel Macron et la France lors de la COP26 s’inscrit dans la continuité des objectifs européens, c’est-à-dire promouvoir une transition écologique juste et accessible aux pays les plus touchés et les plus pauvres, soutenir l’innovation technologique, scientifique et économique ainsi que atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. 

En matière de transition écologique, le gouvernement français a œuvré pour que la France soit plus responsable à l’égard de la biodiversité et du changement climatique. Pour cela, elle a répondu aux engagements pris lors de l’Accord de Paris : avec l’interdiction des nouvelles exploitations et de l’exploration des hydrocarbures (industrie représentant 35% des émissions mondiales). La France est le premier pays au monde à avoir mis en place le “budget vert”, outil d’analyse de l’impact environnemental des politiques publiques présenté chaque année avec le projet de loi de finances. 


Afin de sortir des énergies fossiles, le gouvernement a entamé un processus de fermeture des dernières centrales à charbon françaises (comparable à la pollution de 4 millions de voitures). De même, la France a décidé d’arrêter les projets incompatibles avec ses ambitions écologiques, tels que Notre Dame des Landes, la Montagne d’Or, EuropaCity ou encore le Terminal 4 de Roissy. Enfin, si depuis 2017 l’Etat français s’inscrit dans une politique de résilience face au réchauffement climatique, il s'est aussi engagé à soutenir tous les français dans la transition écologique. Pour lutter contre la précarité énergétique, la France a mis en place en 2020 une aide à la rénovation énergétique pour les plus modestes. Plus d’un million de français ont bénéficié de MaPrimeRénov’. Également, grâce aux primes à la conversion automobile lancées par le gouvernement, plus d’un million de français ont acheté un véhicule plus propre. 

La préoccupation de proposer une alimentation locale et biologique aux français a aussi été au cœur du quinquennat puisque 50% des aliments dans les cantines seront bio ou locaux d’ici 2022. Ainsi, l’Etat a oeuvré pour soutenir l’agriculture biologique et a permis le nombre record de 50 000 exploitations agricoles biologiques. La présidence d’Emmanuel Macron marque un tournant dans la transition écologique de la France. 

Si des mesures sans précédent ont été prises, le gouvernement souhaite dépasser celles-ci en continuant sa lutte contre le réchauffement climatique. 

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