Bien-être animal, la majorité présidentielle et les JAM en action !

Temps de lecture : 1 min


Inédit en France, le 18 novembre 2021 le Sénat a définitivement adopté la proposition de loi visant à lutter contre la maltraitance animale et à conforter le lien entre les animaux et les hommes. Déposé par des députés de la majorité présidentielle en décembre 2020, le texte de loi permet l’interdiction de certaines pratiques irrespectueuses des animaux sauvages ou domestiques. L’adoption de cette loi représente une réelle avancée pour le bien-être animal et une réussite pour les députés membres de La République en Marche qui ont soutenu cette cause.

Ce texte comprend de nombreuses mesures visant à améliorer le traitement des animaux, il vise notamment à lutter contre l'abandon des animaux domestiques. Afin de lutter contre cela, le texte impose aux personnes souhaitant adopter un animal de compagnie de signer un “certificat d’engagement et de connaissance” et de prendre un délai de réflexion obligatoire de 7 jours entre la délivrance de ce certificat et de l’achat ou don de l’animal. Toujours dans une perspective protectrice des animaux face aux abandons, les députés et sénateurs ont oeuvré pour l’interdiction de la vente des chiens et chats en animalerie à partir de 2024, mais aussi pour l’interdiction des offres de cession sur internet des animaux de compagnie (dérogations possibles) ainsi que pour l’interdiction de la vente ou du don d’un animal de compagnie aux mineurs sans accord de leurs parents. 

Si des sanctions existent déjà contre la maltraitance des animaux domestiques, cette loi les renforce en aggravant les peines lorsque les actes sont commis en présence d’un enfant ou en cas d’abandon. Enfin, le texte de loi envisage d’interdire d’ici 2028 la détention et le spectacle d’animaux sauvages dans les cirques itinérants, et d’interdire d’ici 2023 l’acquisition et la reproduction de ces animaux. De même pour les dauphins ou orques qui seront à partir de 2026 protégés des spectacles et de leur détention et reproduction en captivité.

Ce sont 850 animaux de cirque, 21 dauphins et 4 orques qui seront protégés grâce à l’adoption de cette loi !  

"Il faut généraliser et rendre obligatoire la vidéosurveillance dans les abattoirs"  (Ambroise Méjean dans l'Express)

Si cette loi représente une avancée historique pour la lutte contre la maltraitance animale, toutefois d’autres améliorations restent à faire s’agissant de bien-être animal.  Ainsi, dans le cadre de la campagne présidentielle les Jeunes avec Macron proposent notamment des dispositions qu’ils jugent nécessaires pour le respect des animaux :


  • Interdiction de la pratique de la chasse à courre : Pratique moyenâgeuse consistant en la poursuite par une meute de chiens d’un gibier, génère plus de stress et de souffrance que de régulation des espèces. Déjà interdite dans certains pays voisins tels que l’Allemagne et l’Angleterre, cette pratique constitue uniquement un loisir.   
  • Interdiction des lâchers de gibier destiné à la chasse : Ces animaux sont lâchés dans le but d’être abattus ou ceux qui ne sont pas tués directement sont condamnés à mourir dès l’arrivée des saisons froides. Également, la chasse en enclos représente purement une mise en scène dans laquelle le gibier n’a aucune issue de sortie et est voué à mourir.  
  • Obligation d’obtention d’un certificat décennal d’aptitude à la chasse : Afin d’éviter les accidents de chasse qui représentent en moyenne environ 150 morts par an, les Jeunes avec Macron proposent la création d’un certificat d’aptitude à la pratique de la chasse. Celui-ci serait remis par une autorité agréée par l'État, valable pour une durée de 10 ans et renouvelable.  
  • Généralisation obligatoire de la vidéosurveillance dans les abattoirs de grands volumes : De sérieux manquements et maltraitances animales ont pu être observés dans certains abattoirs, il convient par conséquent d’appréhender ces phénomènes au travers de la vidéosurveillance. 

  • Création d’un nouveau corps national d’inspection vétérinaire dédié au respect du bien-être animal en abattoir et en élevage : De part sa mobilité sur un territoire donné, ce nouveau corps aura la capacité d’inspecter à n’importe quel moment et de sanctionner en cas de maltraitances ou de non-respect des règles sanitaires.  
  • Création d’un étiquetage obligatoire évaluant la qualité du bien-être animal d’une viande : Pour répondre à la volonté des français de consommer de la viande de qualité, un système d’étiquetage européen obligatoire permettrait d’évaluer la qualité des viandes en fonction du mode et du lieu d’élevage et d’abattage.  

Articles similaires

Vous apprécierez sûrement ...