Ce matin, dans le journal Le Parisien, nous avons découvert avec étonnement les chiffres avancés par l’UNEF pour la rentrée 2023. Les Jeunes avec Macron souhaitent revenir sur plusieurs éléments publiés dans ce dossier et dénoncer l’intoxication annuelle à laquelle se livre l’UNEF.   

Pour comprendre cette manipulation des chiffres, il faut revenir au dossier publié par cette même organisation à la même époque pour la rentrée 2022.   Ainsi, à titre d’exemple, le dossier en 2022 indiquait un loyer annuel en province de 5972€. Le dossier 2023 indique 5892€. N’importe qui verrait donc une baisse de 1,3%, sauf l’UNEF qui indique une hausse de 1,5% de ce poste de dépense. 

Par ailleurs, le dossier publié dans Le Parisien ce matin ne fait pas état d’une hausse de 5,2% des APL perçus par les étudiants. Pourtant le dossier 2022 de l’UNEF indiquait un montant perçu de 2088€ quand celui de 2023 indique 2196€.   

En réalité, en prenant en compte ces éléments, le reste à charge pour les étudiants non-boursiers qui ont un logement en province augmente deux fois moins vite que ce qu’indique l’UNEF. La rentrée serait donc 3,6% - et non 6,4% - plus coûteuse d’après les chiffres du syndicat. C’est un niveau plus faible que l’inflation constatée en France sur les 12 derniers mois.   

Pour Ambroise MÉJEAN, président des Jeunes avec Macron, “Il est regrettable que l’UNEF fasse le choix du mensonge délibéré et préfère surfer sur l’anxiété des étudiants plutôt que de se consacrer à leur défense. Enchaîner la perte de sièges et de militants n’est aucunement un prétexte pour manipuler les chiffres.”   

De notre côté, nous continuerons de défendre les avancées concrètes que nous avons obtenues pour le pouvoir d’achat en cette rentrée : la hausse historique des bourses, la fin des effets de seuil, le gel des loyers CROUS, le gel des tickets R.U (à 1€ et 3,3€), le renouvellement du Pass’sport, la création des services de santé étudiante. Ces mesures sont venues s’ajouter à un ensemble de dispositions qui concernent tous les jeunes comme la suppression de la taxe d’habitation et de la sécurité sociale étudiante, la fin de la redevance audiovisuelle, le bouclier tarifaire, ou encore le triplement du plafond de la prime Macron.   

Par ailleurs, nous continuerons à lutter activement contre la précarité étudiante en travaillant dans les mois à venir à l’acte II de la réforme des bourses.