Dans le cadre de la nouvelle présidence du Conseil de l’Union européenne, la France a choisi de placer le mois le plus long de l’année sous le signe de l’Europe. Si les candidats de l’extrême droite et de la droite ont critiqué l’installation temporaire du drapeau européen sous l’Arc de triomphe, criant l’effacement de l’identité française, le gouvernement a fait honneur à sa nouvelle fonction au sein du Conseil.
En effet, à l'instar de plusieurs monuments parisiens, la tombe du soldat inconnu a vu brandir la bannière bleue aux douze étoiles à l’occasion de l’ouverture de la présidence française du Conseil de l’Union européenne. Tandis que l’opposition déplore l’ancrage européen, Emmanuel Macron a rappelé au cours de son discours du 19 Janvier devant le Parlement européen, à quel point l’identité européenne est une partie intégrante de l’identité nationale.
Tels qu’annoncés lors de la présentation du Plan de Relance, Puissance et Appartenance, la PFUE revêt plusieurs enjeux. Devant les eurodéputés, le Président de la République a énoncé les trois grandes promesses qu’il s’engageait à faire respecter à l’occasion des six prochains mois :
Alors que l'Europe est de plus en plus menacée par les défis climatique, numérique et politique qui apparaissent au fil des années, Emmanuel Macron s’est engagé à refonder le dynamisme européen pensé lors de la construction européenne. Ainsi, le Président français a souhaité remettre à l’ordre du jour les valeurs démocratiques, sur les bancs de l’hémicycle du Parlement européen. Dans le cadre de sa promesse démocratique, celui-ci a mis en exergue la nécessité de veiller au respect de l’Etat de droit et des droits de l’Homme, fer de lance des valeurs européennes. Afin de forger davantage une identité démocratique européenne et d'homogénéiser le socle commun des valeurs européennes, le Président a annoncé sa volonté d'inscrire le droit à l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.
“La fin de l’État de droit, c’est le signe du retour aux régimes autoritaires, au bégaiement de notre histoire.” (Emmanuel Macron, 19/01/2022, Parlement européen)
Dans la continuité de l’accord de Paris sur le climat en 2015, Emmanuel Macron a affirmé l’urgence du progrès climatique afin de répondre à l’exigence écologique.
Qu’il s’agisse d’environnement ou de numérique, l’Union européenne doit conserver et accroître son indépendance vis-à-vis des autres puissances. Ainsi, le 19 Janvier a été l’occasion pour le Président de la République d’assurer aux parlementaires européens, sa volonté d'œuvrer étroitement avec eux pour la progression de l’hégémonie européenne.
“ Ne pas dépendre des choix des autres grandes puissances" (Emmanuel Macron, 19/01/2022, Parlement européen)
Enfin, en rappelant le succès incontestable du maintien de la paix en Europe Emmanuel Macron a toutefois reconnu la fragilisation des frontières européennes. A l’occasion de son discours et notamment de sa promesse de paix, celui-ci a révélé la volonté française de bâtir l’Union européenne en tant que puissance d’équilibre.
Si l’Europe connaît des défis géopolitiques prépondérants, la France s’engage à réformer le système européen afin d’améliorer son fonctionnement, son adhésion ainsi que ses relations avec les pays des Balkans occidentaux, la Russie et l’Afrique.
En compagnie des élus de la majorité présidentielle et de la maison commune Ensemble citoyens, les JAM se sont mobilisés partout sur le territoire le week-end dernier, au contact des français pour parler d’Europe. Ce sont plus de 500 opérations militantes qui ont été réalisées en France pour apporter le soutien à Emmanuel Macron dans le cadre de la PFUE.
Pendant que les autres candidats à la présidentielle s'essoufflent à critiquer les actions du gouvernement, celui-ci agit et témoigne de son engagement européen.