Les Jeunes avec Macron publient leur première proposition de loi pour une refonte du système des stages en France

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Aujourd’hui, seulement 1 étudiant sur 3 sera stagiaire au sein de son cursus universitaire, aux portes de l'insertion dans le monde professionnel. Non seulement ce chiffre est faible, mais il stagne et varie plus ou moins selon les formations effectuées. Les parcours d’ingénieurs et les DUT sont les deux cursus qui rassemblent le plus de stagiaires avec respectivement 71% et 62% de leurs inscrits, tandis qu'en licence générale, le chiffre tombe à 16%, selon une étude du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. 

 Cela n’est pas le seul problème : aujourd’hui, que l’on fasse un stage de 2 mois et 1 jour ou de 6 mois, que l’on soit en 1ère année de licence ou en master 2, la gratification minimale restera la même. Celle-ci est fixée au minimum de 15% du plafond horaire de la sécurité sociale, soit 623,80 € mensuels en 2023. De plus, certaines entreprises sont parfois trop exigeantes avec leurs stagiaires et vont plus loin que les missions qui sont censées être entreprises dans ce cadre.

 C’est pourquoi, chez les Jeunes avec Macron, nous nous sommes saisis de ce sujet, pour faire des propositions concrètes. Nous avons ainsi rédigé une proposition de loi que nous allons présenter et défendre auprès des parlementaires et du Gouvernement, afin que la majorité présidentielle se saisisse de ces problématiques majeures, pour l'émancipation des jeunes et l'atteinte du plein emploi. Cette proposition de loi comprend notamment :  

- Une gratification de stage progressive, qui s’améliore selon la durée du stage et le nombre d’années d’études ; 

- Un système alternatif au recours à des conventions auprès d'établissements privés, parfois très onéreuses pour l'étudiant ;

 - Des missions mieux encadrées, pour éviter certains abus ;

 - Un quota minimal de stagiaires dans les moyennes et grandes entreprises, à hauteur de 5% ;  

- Plus d’opportunités de faire un stage tout au long du parcours scolaire, notamment avec un stage obligatoire en licence et des stages au lycée. 

 Parce que le plein emploi, c’est bien, mais que le plein emploi et la pleine insertion des jeunes, c’est encore mieux, mobilisons-nous collectivement pour cet enjeu qui dépasse toutes les étiquettes politiques !


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