Oui au débat et oui à l'adoption de la proposition de loi pour une fin de vie libre et choisie !

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Jeudi, à l’Assemblée nationale, les députés examineront la proposition de loi « donnant et garantissant le droit à une fin de vie libre et choisie », du groupe d’opposition Libertés et Territoires. Ce texte a fait l’objet d’admirables débats et d’améliorations au cours de son examen et de son adoption en Commission des affaires sociales par des députés de tous bords.

Cette proposition de loi vise, concrètement, à permettre au patient, en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable, de bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie. En l’adoptant la France légaliserait ainsi l’euthanasie et rejoindrait la Belgique ou les Pays-Bas.

Les questions que soulève ce texte sont nombreuses, profondes et intimes. Elles sont d’autant plus difficiles quand, comme le nom de notre mouvement l’indique, nous sommes « jeunes ». Toutefois, elles n’en sont pas moins importantes et elles ne doivent pas nous empêcher de prendre position et de dire dans quelle société nous voulons vivre et un jour, mourir.

« Permettre à tous de pouvoir vivre avec un sentiment de dignité jusqu'à la fin » comme le disait l’ancienne ministre Paulette Guinchard-Kunstler décédée tout récemment en Suisse où elle a pu avoir recours à l’euthanasie ; cesser de fermer les yeux de manière hypocrite en forçant chaque année près de 2000 malades à y avoir recours clandestinement ; choisir une voie encadrée, respectueuse et protectrice pour ceux qui veulent choisir librement la fin de leur vie.

Cette vision des choses est presque unanimement partagée chez les Jeunes avec Macron. Interrogés par un sondage interne, nous sommes 94% à nous dire favorables à l’adoption de ce texte.

Au-delà de notre avis favorable au texte, nous sommes aussi convaincus que ce débat doit avoir lieu. La minable tentative d’obstruction par quelques députés Les Républicains, qui ont déposé près de 3000 amendements, n’est pas à la hauteur des enjeux.

Nous la regrettons et nous appelons le Gouvernement et la majorité à utiliser tous les outils dont ils disposent pour permettre l’examen du texte dans des conditions acceptables.

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